Désert d’ocre :
Dans mon processus créatif, la photographie devient un espace poétique où la matière dialogue avec l’éphémère. Mes compositions photographiques naissent d’un jeu délicat entre la céramique et des éléments glanés : ossements, pierres ou fragments. Ces objets, porteurs d’histoires anciennes, sont réassemblés dans des scénographies fragiles, presque rituelles. Chaque cliché capte un instant suspendu, où le brut et le sacré se rencontrent. C’est une exploration visuelle des traces laissées par le temps, où les objets deviennent des témoins silencieux d’un passé enfoui, figé dans la lumière.

Les limites du monde :
La lumière douce effleure délicatement la scène, révélant un assemblage de fragments céramiques, de matières brutes et d’objets glanés. Ces éléments semblent placés comme dans une quête de sens, figés dans un moment suspendu. Le sable qui recouvre le sol se mêle aux ossements et aux outils, évoquant un dialogue entre l’ancien et le contemporain, entre la nature et l’homme. Cette composition invite à la contemplation, un espace où chaque détail raconte une histoire, murmurée à travers les textures et les formes éparses.

